Le handicap est causé par la façon dont la société est organisée et non par la déficience d’une personne, explique l’UNICEF

TBILISSI. 14 Juin. 2017. À l’occasion de la Journée de la Protection des Droits des Personnes handicapées en Géorgie, l’UNICEF appelle à accélérer le processus de transition vers le modèle social du handicap dans les systèmes d’évaluation et de détermination du statut.

En Géorgie, le système étatique actuel d’évaluation du handicap et de détermination du statut repose toujours sur le modèle médical selon lequel les personnes sont handicapées en raison de leurs déficiences ou de leurs différences. Selon le modèle médical, ces déficiences ou différences devraient être « corrigées » ou modifiées par des traitements médicaux et autres, même lorsque la déficience ou la différence ne provoque pas de douleur ou de maladie.

Le modèle social du handicap dit que le handicap est causé par la façon dont la société est organisée, plutôt que par la déficience ou la différence d’une personne. Il examine les moyens d’éliminer les obstacles qui limitent les choix de vie des personnes handicapées. Lorsque les obstacles sont levés, les personnes handicapées peuvent être indépendantes et égales dans la société, avec le choix et le contrôle de leur propre vie.

Le ministère du Travail, de la Santé et des Affaires sociales, avec le soutien de l’UNICEF, s’est engagé à établir le modèle social du handicap. À cette fin, l’UNICEF a invité l’expert international, l’un des coauteurs de la Classification Internationale du Handicap, du Fonctionnement et de la santé des Enfants et des jeunes, et, en collaboration avec le Ministère et des partenaires locaux, a travaillé à l’élaboration d’une méthodologie d’évaluation identifiant les besoins fonctionnels et sociaux et les capacités des enfants. La nouvelle méthodologie sera mise à l’essai fin 2017.

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